logo
#

Dernières actualités avec #Premier ministre

Budget 2026 : le traitement choc de Bayrou
Budget 2026 : le traitement choc de Bayrou

Le Parisien

time4 hours ago

  • Politics
  • Le Parisien

Budget 2026 : le traitement choc de Bayrou

Sur la scène de l'auditorium Marceau Long (Paris VIIe), quatre mots apparaissent en lettres capitales, derrière le pupitre du Premier ministre : « Le moment de vérité » … et de ponctualité. 16 heures pile, François Bayrou , le visage fermé et la voix grave, arrive à la tribune, face à son gouvernement (au quasi-grand complet), quelques parlementaires de tout bord, et une centaine de journalistes. Autre signe de l'importance et de la gravité du moment : deux prompteurs ont été installés face à l'orateur, afin d'éviter tout flottement ou confusion, que le chef du gouvernement a pu connaître lors de précédents discours. Le ton se veut solennel : « C'est la dernière station avant la falaise (…). Notre pronostic vital est engagé (…). On ne peut plus éluder, il faut agir vite et fort ! »

«Stop à la dette» : visualisez poste par poste le plan de François Bayrou pour économiser 43,8 milliards d'euros
«Stop à la dette» : visualisez poste par poste le plan de François Bayrou pour économiser 43,8 milliards d'euros

Le Figaro

time6 hours ago

  • Business
  • Le Figaro

«Stop à la dette» : visualisez poste par poste le plan de François Bayrou pour économiser 43,8 milliards d'euros

Suppressions de jours fériés, gel des prestations sociales et coupes dans les effectifs publics : le premier ministre a détaillé son plan d'économies destiné à ramener le déficit français sous la barre des 5% du PIB dès 2026. «Notre dette croît de 5.000 euros chaque seconde», a martelé le premier ministre. Face à cette spirale, François Bayrou a dévoilé un dispositif d'urgence, réparti entre gel des dépenses publiques, limitation des prestations sociales, fiscalité accrue pour les plus hauts revenus et même deux jours fériés supprimés. Le tout dans une logique qu'il veut «juste et collective». Il a ainsi présenté ce mardi 15 juillet un plan d'économies inédit de 43,8 milliards d'euros pour 2026. Un effort supérieur aux 40 milliards initialement prévus, lesté par les 3,5 milliards d'euros de dépenses militaires supplémentaires décidées par l'Élysée. Le Premier ministre mise sur un effort collectif : 4,8 milliards d'euros d'économies sont attendus du gel des dépenses de l'État, dont la suppression de 3.000 postes et le non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois à partir de 2027. Les opérateurs publics contribueront pour leur part à hauteur de 5,2 milliards d'euros d'économies, grâce à un encadrement strict de leurs dépenses et une régulation des dotations. Côté collectivités locales, François Bayrou table sur 5,3 milliards d'euros d'économies. Publicité La maîtrise des dépenses sociales devrait dégager 5,5 milliards d'euros grâce à une révision des affections longue durée, la lutte contre les arrêts maladie jugés «abusifs» et le plafonnement de la progression des dépenses hospitalières. Une «année blanche» sur les prestations sociales, les pensions et le barème des impôts rapporterait 7,1 milliards d'euros, en gelant leur revalorisation face à l'inflation. La lutte contre les fraudes fiscales et sociales doit, quant à elle, générer 2,3 milliards d'euros, avec un projet de loi annoncé à l'automne. Par ailleurs, les réformes structurelles sont évaluées à 1,8 milliard d'euros. Des mesures d'«équité fiscale», telles qu'une contribution de solidarité sur les plus hauts revenus sont censées apporter 4,2 milliards d'euros et le rabot sur les niches fiscales en particulier rapporterait 3,4 milliards d'euros supplémentaires. Enfin, François Bayrou compte sur 4,2 milliards d'euros via la suppression de deux jours fériés, évoquant le lundi de Pâques et le 8 mai, qui augmenterait le temps travaillé.

Budget: François Bayrou prévoit 43,8 milliards d'euros d'économies en 2026
Budget: François Bayrou prévoit 43,8 milliards d'euros d'économies en 2026

Le Figaro

time8 hours ago

  • Business
  • Le Figaro

Budget: François Bayrou prévoit 43,8 milliards d'euros d'économies en 2026

«L'État se fixe comme première règle de ne pas dépenser davantage à l'euro près en 2026 qu'en 2025», a également indiqué le premier ministre. L'effort pour réduire le déficit public en 2026 atteindra 43,8 milliards d'euros, soit davantage que les 40 milliards initialement évoqués, pour prendre en compte les dépenses militaires accrues décidées par Emmanuel Macron, a annoncé mardi François Bayrou. «L'État se fixe comme première règle de ne pas dépenser davantage à l'euro près en 2026 qu'en 2025, à l'exception de l'augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées», a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse. Il a aussi mis en place «une règle de non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois partant à la retraite (...) pour les années qui viennent».

François Bayrou confirme vouloir supprimer ces deux jours fériés
François Bayrou confirme vouloir supprimer ces deux jours fériés

Le HuffPost France

time8 hours ago

  • Politics
  • Le HuffPost France

François Bayrou confirme vouloir supprimer ces deux jours fériés

POLITIQUE - La rumeur bruissait déjà depuis la mi-journée. En dévoilant ce mardi 15 juillet les grands axes pour son budget 2026 afin de faire près de 44 milliards d'euros d'économies, François Bayrou a confirmé vouloir supprimer deux jours fériés. « Il faut travailler plus, pour produire et pour que l'activité du pays soit plus importante », a défendu le Premier ministre. François Bayrou a proposé à cet égard de supprimer le lundi de Pâques dont il a minimisé la portée religieuse, ainsi que le 8 mai, évoquant cette fois les « ponts » et « viaducs » de la période.

Prestations sociales, retraites... François Bayrou confirme une « année blanche » en 2026
Prestations sociales, retraites... François Bayrou confirme une « année blanche » en 2026

Le Parisien

time9 hours ago

  • Business
  • Le Parisien

Prestations sociales, retraites... François Bayrou confirme une « année blanche » en 2026

C'était l' une des pistes envisagées par le Premier ministre pour réaliser 43,8 milliards d'euros d'économies et ramener le déficit public à 4,6 %. Lors de la présentation de son plan pour le futur budget ce mardi 15 juillet, François Bayrou a annoncé « une année blanche » pour 2026. Concrètement, cela signifie que l'ensemble des prestations sociales (RSA, APL, prime d'activité, allocations chômage, retraites…) ne seront pas augmentées au niveau de l'inflation. Cela vise à ne pas « dépenser plus en 2026 qu'en 2025 » et signifie que les « prestations sociales n'augmenteront plus ». Les retraites n'augmenteront pas non plus, mais ne baisseront pas. « La règle, c'est pas plus mais pas moins. » De même, en 2026, « il n'y aura pas de revalorisation générale ou catégorielle dans les ministères ». L'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a évalué un gel de l'ensemble des prestations sociales. « Ça permet de dégager à peu près 6 milliards d'économie, on est assez loin des 40 », expliquait plus tôt dans la journée sur France Info, l'économiste Pierre Madec, de l'OFCE. Il poursuivait : « En euros, les plus riches devraient contribuer plus, les retraités aisés mis plus à contribution mais en proportion du revenu, ce sont les ménages les plus pauvres » qui seraient les plus touchés. Selon l' étude , le revenu disponible des 1,3 million de ménages dont la personne de référence est au chômage se réduirait d'environ 120 euros par mois avec le gel des allocations. Cette « année blanche » est loin de faire l'unanimité, chez les politiques et les syndicats. Opposée à cette mesure, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a estimé ce mardi matin sur France 2 qu'elle serait « en réalité une année noire pour les travailleuses et les travailleurs, pour les services publics » puisque cela « appauvrirait les Français ». Avec une année blanche, cela signifie « que toutes et tous nous perdrions en pouvoir d'achat », ajoutait-elle. Le coordinateur de LFI Manuel Bompard estimait qu'il s'agissait d'« une très mauvaise solution ». « Ce ne serait pas une année blanche, mais une année rouge pour les Français », reprochait-il. Avant d'ajouter : « Si vous gelez l'ensemble des prestations sociales, des pensions de retraite, ce sont des mesures qui vont avoir deux fois plus d'impact pour les 10 % des plus pauvres que pour 10 % des plus riches. Celles et ceux qui en ont le plus besoin pour vivre vont être le plus confrontés à l'effort ».

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store